Saint-Jean au début du 21e siècle
Ville de dimension humaine, Saint-Jean offre aujourd’hui des zones résidentielles de qualité, des structures scolaires (maternelles et élémentaires, collège), ainsi que crèches, halte garderie, accueil de loisirs. De nombreux commerces et services de proximité sont à la disposition des Saint-Jeannais. Ville solidaire, Saint-Jean propose un Service Emploi, un Service Logement et un Centre Communal d’Action Sociale regroupés au sein du Centre Social Municipal. Ville active, Saint-Jean est équipée d’infrastructures sportives et culturelles adaptées. Un tissu associatif dense peut ainsi proposer de multiples activités. Ville dynamique, Saint-Jean s’est dotée, près de l’autoroute A68, de zones d’activités attrayantes pour les entreprises. La restructuration du centre-ville, commencée avec l’implantation d’un giratoire devant l’Hôtel de Ville, s’est poursuivie par l’aménagement de l’Avenue de l’Eglise. Une véritable liaison est ainsi confortée entre, d’une part, la zone d’activités économiques de la Tuilerie, implantée aux abords du lac, et, d’autre part, les services publics et commerces situés en bordure de la RN 88. Les nombreuses infrastructures sont à la disposition du tissu culturel et sportif, et continuellement renforcées afin de répondre aux attentes d’une population attirée à Saint-Jean par un cadre de vie de qualité, aux portes de la métropole toulousaine.
HISTOIRE
A l’origine : l’ordre de Malte
En 1138, Arnold Adalbert donne son fief de l’Estaquebiau aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, devenus au 16e siècle l’Ordre de Malte. Afin d’asseoir leur pouvoir, ces derniers construisent une église pour les deux communautés de La Cournaudric et Belbèze lès Toulouse. Sous l’Ancien Régime, un grand territoire est donc occupé par deux communautés d’habitants qui forment une même paroisse, ayant pour lieu de culte unique Saint-Jean de Kyrie Eleison, église qui, du fait de sa situation géographique excentrée, devient vite un sujet de discorde entre les deux communautés qui souhaitent se voir reconnaître une identité propre.
Malgré l’opposition des habitants, le Directoire Départemental Révolutionnaire persiste dans l’unification et souhaite changer l’appellation en Saint-Jean de l’Union. Après maintes tergiversations, et quelques décennies…, un arrêté préfectoral en date du 4 décembre 1868 confirme la séparation entre les deux communes qui s’appelleront désormais Saint-Jean pour l’une, et L’Union pour l’autre.
Naissance de la commune en 1868
L’année de sa création, Saint-Jean rassemble les quartiers Lestang, Les Cabanes, Las Planes et compte alors 258 habitants. Malgré une diminution de la population, l’activité économique demeure essentiellement agricole. La briqueterie emploie, quant à elle, 10 salariés. Personnalité incontournable du paysage haut-garonnais de cette époque, Louis Deloume, Maire de Saint-Jean de 1884 à 1892, fut l’un des fondateurs du Musée Saint-Raymond de Toulouse et trésorier de la Société Archéologique du Midi de la France. Il reçut la Croix d’Officier de la Légion d’Honneur pour le secours apporté à la population toulousaine lors des inondations de 1875.
Saint-Jean entre dans le 20ème siècle
L’Eglise Saint-Jean de Kyrie Eleison, devenue Eglise Saint Jean-Baptiste, nécessite toujours d’importants travaux de rénovation. Par ailleurs, compte tenu de l’accroissement de la population et des lois initiées par Jules Ferry rendant la scolarité obligatoire, l’école communale se révèle trop exigüe. Un aménagement des locaux est donc entrepris. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, le quotidien des Saint-Jeannais s’améliore grâce aux premiers travaux d’électrification. La démographie poursuivant sa courbe ascendante, l’école municipale connaît des modifications jusqu’en 1938. Terrains de sports et de jeux sont aménagés. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, la commune compte 369 habitants.
Années 50, les prémices de la modernisation
Saint-Jean, petite commune rurale de la banlieue toulousaine connaît, en ces années d’après-guerre, les premiers effets de la modernisation. Jean Moynet, Maire de 1952 à 1965, établit un programme d’urgence : achat d’un terrain pour construction d’une école, renforcement du réseau électrique et réalisation de l’éclairage public, agrandissement du cimetière, construction d’une nouvelle mairie, aménagement de terrains de sports.
Années 60, une croissance démographique manifeste
Les années 60 voient le développement des premiers logements sociaux. Les Saint-Jeannais éprouvent un certain engouement pour ces constructions qui correspondent aux besoins d’une population plus jeune. La Cité des Castors, par exemple, est ainsi réalisée en plusieurs étapes. En 1963, la population atteint 1 205 habitants contre 647 l’année précédente.
Années 80, le développement se poursuit
En 1989, la Bibliothèque Municipale ouvre ses portes dans des locaux jouxtant la Mairie. La Briqueterie Roques, située au bord du lac de la Tuilerie, est achetée par la commune. Le bâtiment, vétuste, sera détruit quelques années plus tard. En 1987, la population dépasse les 7 600 habitants. 1989 marque un tournant dans le développement économique et social de Saint-Jean.
Années 90, un essor économique et social
Le lancement de la première zone d’activités économiques située en centre ville, l’ouverture de la polyclinique et l’inauguration de l’Espace René Cassin constituent des évènements marquants de l’année 1991. La dynamique Saint-Jeannaise se poursuit avec l’installation de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, du District de Football et de la Chambre Régionale de Métiers sur la zone de la Tuilerie. A proximité immédiate de l’autoroute A68, les zones d’activités économiques de la Sausse et de Ratalens accueillent leurs premières entreprises. Ce dispositif est complété en 1998 par la zone d’activités du Cassé I qui bénéficie d’un aménagement paysager de qualité. Cette même année, la commune entreprend d’importants travaux de rénovation dans l’église Saint Jean-Baptiste. Les superbes fresques, l’autel et le retable signés Virebent, célèbre artiste toulousain du 19e siècle, sont ainsi remis en valeur. Le recensement effectué en 1999 permet de dénombrer 8 448 Saint-Jeannais.