Expression politique

Expression libre des groupes politiques

Retrouvez ici les textes parus dans le journal municipal « Saint-Jean ma ville »

 

OCTOBRE 2024

GROUPE MAJORITAIRE SAINT-JEAN MA VILLE

Depuis le mois de juillet et les élections législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale, la situation politique en France est instable. La nomination très tardive d’un gouvernement dont la composition elle-même est très controversée n’a pas été sans conséquences pour la gestion des collectivités.
Pendant plusieurs semaines, aucune décision n’a pu être réellement prise, aucune orientation politique nationale ou de financements n’étant fixée. Dès lors, l’ensemble des partenaires institutionnels de nos communes ont été plongés dans le doute et par conséquent, ont différé ou annulé leurs décisions.
Or, un grand nombre de projets municipaux sont dépendants de ces aides car le budget seul de la commune ne le supporterait pas et il n’est pas question d’alourdir la charge qui pèse déjà sur les contribuables.
Les seules décisions nationales prises depuis les élections jusqu’à ce jour l’ont été par le seul prisme de l’économie budgétaire et cela génère des situations graves sur le plan local. J’en veux pour preuve à Saint-Jean la suppression de deux classes décidée par l’Éducation nationale, alors que les effectifs globaux d’élèves n’ont pas diminué, et sans tenir compte des spécificités de notre territoire et de nos projets éducatifs.
Il s’agit encore du soutien pour la création du city-stade qui n’a pu nous être accordé, malgré le plan « 5 000 » stades du précédent gouvernement.
Malgré cela, nous voulons et nous devons investir pour l’avenir de la ville et construire ou faire évoluer les équipements nécessaires : aujourd’hui le city-stade, le boulodrome, les tiers-lieux jeunesse L’ANneXe et le Module, demain un nouveau gymnase et la Maison de l’Enfance et de la Famille, après-demain l’école Dissard…

L’échelon local en première ligne
Cette instabilité politique est aussi source d’inquiétudes pour les citoyennes et les citoyens, qui perdent confiance en l’action publique.
L’échelon local, et la Mairie en particulier, demeure encore le dernier point d’ancrage pour tous ces administrés. Il nous faut dès lors être à la fois innovants dans nos services publics, efficaces dans notre action, économes dans notre gestion, tout en étant à l’écoute de nos habitants.
À Saint-Jean, nous avons privilégié l’approche participative, afin de partager nos décisions avec les citoyennes et les citoyens et prendre en compte les expertises d’usage. Nous multiplions les outils traditionnels ou numériques pour permettre l’expression de tous : enquêtes, comités consultatifs, rencontres régulières, concertations par quartier ou par rue, site Internet dédié. Application numérique, formation des agents, organisation des accueils facilitent la réactivité de nos services.
À notre niveau, cette réactivité est essentielle et attendue par nos concitoyens : une intervention sur le domaine public pour un problème de voirie ou de propreté, une action immédiate de nos policiers municipaux, une réponse rapide à toute question posée…
Nous vous la devons et nous mettons tout en oeuvre pour être vos partenaires du quotidien.

L’équipe « Saint-Jean ma ville » autour du Maire, Bruno Espic.

 

GROUPE AIMER SAINT-JEAN

Une nouvelle fois, les élus de la Majorité municipale veulent augmenter les impôts payés par les habitants de notre commune. Cette fois-ci, il s’agit, à partir de 2025, d’augmenter la part communale de la Taxe d’habitation de 60 % sur les résidences secondaires et les logements meublés donnés en location. Saint-Jean n’est pas une commune touristique contrairement à la côte ou la montagne, et très peu de logements sont concernés (une centaine) mais l’esprit est toujours le même.
Faire payer les autres pour augmenter les recettes plutôt que de faire des économies de fonctionnement.
Pour une part, ces résidences dites secondaires, sont des logements liés à une succession ou un aléa de la vie (divorce…). Elles n’ont pas vocation à rester dans cette situation et seront mises sur le marché immobilier en quelques mois ou années.
Sur un autre sujet, la multiplication des ralentisseurs illégaux sur notre commune finira par poser des problèmes. En effet, à la suite de plusieurs plaintes d’usagers, de victimes d’accident ou d’associations, une jurisprudence existe maintenant et les collectivités qui ont construit ces ralentisseurs sont maintenant systématiquement condamnées que ce soit en première instance, en appel ou en cassation.
Les frais de destruction ou de remise aux normes sont à leur charge en sus des coûts initiaux de construction, des frais judiciaires et des indemnités versées aux plaignants.
Les élus en charge de la gestion de ces collectivités doivent donner l’exemple en respectant la loi.
Nous ne militons pas pour une vitesse excessive en ville et il existe des équipements légaux pour assurer la sécurité des piétons : feux à déclenchement sur demande, écluses (chicanes), éclairage spécifique ou ralentisseurs conformes. —
Si vous souhaitez échanger avec vos élus de l’opposition ou proposer des actions, vous pouvez nous contacter par mail : aimersaintjean31@gmail.com

P. Durandet, C. Boesh-Biay, B. Boulouys et M. Mikhaïloff

JUILLET 2024

GROUPE MAJORITAIRE SAINT-JEAN MA VILLE

Mesures nationales, impacts locaux

Au moment où nous rédigeons ce texte, les élections européennes viennent de se conclure, la dissolution de l’Assemblée nationale a été prononcée mais les élections législatives ne se sont pas encore tenues.

En premier lieu, nous tenons à saluer tous nos agents municipaux : grâce à leur capacité d’adaptation et leur mobilisation, ces élections précipitées se tien­dront dans de bonnes conditions.

Il nous semblait important de montrer combien les décisions prises au niveau national, trop souvent sans concertation des acteurs locaux, ont des incidences sur la conduite des affaires de la commune. Jugez plutôt.

La suppression de la taxe d’habitation fait désormais reposer sur les seuls pro­priétaires la dernière taxe sur laquelle la commune peut intervenir, à savoir la taxe foncière. Concernant celle-ci, l’évolution des bases est elle aussi fixée par l’État. Ainsi, même si nous décidons de ne pas augmenter le taux des taxes lo­cales, le montant de la facture fiscale pour les contribuables augmente malgré tout.

Certaines réformes nationales ont eu également un impact financier majeur pour nos budgets communaux.

L’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, si elle est justifiée pour nos agents, n’en représente pas moins un coût supplémentaire exponentiel : 110 000 € en 2022, auxquels se sont ajoutés 27 000 € en 2023, puis encore 108 500 € en 2024. En trois ans, les charges salariales de la commune ont donc bondi de 488 000 € qu’il faut financer chaque année.

En matière énergétique, la dérégulation du secteur de l’énergie s’est traduite par des hausses de facture de 98 000 € en 2022 et de 58 000 € en 2023, malgré des efforts pour baisser la consommation de 12 % !

La loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette), qui elle aussi, sur le principe, est né­cessaire pour la préservation de notre environnement, a été imposée sans concertation. Ses conséquences sur le Plan Local d’Urbanisme actuellement discuté à Toulouse Métropole, sont immenses et contraignent la production de logements. Nous devons en effet trouver des compromis pour autoriser la construction de logements sans dénaturer le cadre de vie de nos villes : à Saint-Jean, nous voulons limiter par exemple la hauteur des bâtiments à 2 étages.

L’importance de l’action publique collective

Face à ces contraintes subies, notre Municipalité a fait le choix de l’action col­lective pour permettre aux Saint-Jeannaises et aux Saint-Jeannais de bénéficier des meilleurs services de proximité, des meilleurs équipements. C’est ainsi le contrat territorial qui nous lie avec le Conseil départemental pour financer les nouvelles réalisations scolaires ou non. C’est encore la Convention territoriale globale signée avec la CAF, et à laquelle nous avons associé huit partenaires institutionnels et associatifs, ce qui est inédit dans notre région.

Cette forme d’action, alliée à une forme de gouvernance qui encourage la par­ticipation citoyenne, est un gage de réussite pour l’avenir de notre commune et le bien-être de nos concitoyens. —

L’équipe « Saint-Jean ma ville » autour du Maire, Bruno Espic.

 

 

 

 

 

 

GROUPE AIMER SAINT-JEAN

Les réunions de quartier se sont tenues en mai et cette année, avec beaucoup de participation de nos concitoyens. La Majorité a fait une belle présentation de ses réalisations ou projets. Nous avons même été émus lorsque l’annonce sur la forte augmentation des impôts locaux de 2023 (+15 % pour rappel) a soi-disant été annihilée par la baisse des revenus des impôts sur les transactions immobilières…

Pour 2024, la Majorité a annoncé une année sans augmentation, en omettant les +3 % prévus par l’État. Pour information, un peu plus de la moitié des habitants de notre commune paient ces impôts locaux pour tous les services publics utilisés par la totalité de la population.

Par exemple, le coût du service péri-scolaire est supporté par la commune (environ 800 K€) mais en 2023, seulement 45 % de ces dépenses sont imputées aux utilisateurs de ces services.

Concernant l’impôt sur le revenu, d’après l’INSEE, moins d’un Français sur deux paie l’impôt.

Cette situation est en aggravation depuis plusieurs années et nous pensons que cela n’est pas tenable sur la durée. Une refonte de la fiscalité nationale (impôts sur le revenu, taxe foncière, etc.) est nécessaire mais les communes doivent également faire leur travail d’auto-critique en revoyant leurs politiques, leurs services et leurs grilles tarifaires. —

PS : ce texte a été écrit après les élections Européennes et la dissolution de l’Assemblée Nationale mais avant les élections Législatives. Nous ignorons donc la direction que notre pays va prendre. Nous restons des élus attentifs à la démocratie et républicains dans l’âme. Les idées extrêmes peuvent paraître attractives mais ne vont généralement pas dans le sensde l’amélioration de la démocratie.

Si vous souhaitez échanger avec vos élus de l’opposition ou proposer des actions, vous pouvez nous contacter par mail : aimersaintjean31@gmail.com

P.Durandet, C. Boesh-Biay, B. Boulouyset M. Mikhaïloff

 

 

Juillet 2021

Expression libre de la majorité

L’été 2021 marque un temps fort dans la vie des Saint-Jeannaises et des Saint-Jeannais. Tout d’abord, un retour à la « vie normale » s’amorce, qui ne nous fait pas oublier l’importance du service public et le travail réalisé par les agents de la fonction publique particulièrement visibles durant ces mois de crise sanitaire.
Le professionnalisme et l’engagement des fonc-tionnaires des collectivités territoriales a permis de maintenir ce lien si nécessaire pour accompagner les habitants. Les agents du service public sont et seront plus que jamais indispensables, leur réactivité et leur implication lors de l’épisode orageux du 17 juin der-nier en témoignent. Ensuite, le mois de juin conclue la première année du mandat de l’équipe municipale. Une première année fortement impactée par l’épidémie de Covid-19. Notre principale préoccupation a été de protéger et d’accompagner au quotidien les Saint-Jeannaises et les Saint-Jeannais dans cette période difficile et anxio-gène.

La crise sanitaire et l’annulation du PlUi-H inter-communal ont certes freiné le lancement de certains projets, mais la ville avance malgré tout : construction du restaurant du groupe scolaire Joséphine Baker, poursuite de la réfection des allées Victor Hugo… Toulouse Métropole a fait appel de la décision du juge administratif concernant le PlUi-H et les élus Saint-Jeannaises et Saint-Jeannais restent plus que jamais vigilants quant à l’évolution de la situation.
De nouvelles réflexions sont donc en cours pour adap-ter nos projets majeurs, auxquels les citoyennes et les citoyens seront associés. Par ailleurs, nous poursuivons nos négociations avec Tisseo Collectivités pour améliorer la desserte de transports en commun de notre ville. Si l’extension du Linéo 9 parait difficile à réaliser, tant d’un point de vue technique que financier, nous travaillons avec l’orga-nisateur de transports pour augmenter les cadences des lignes 68 et 73. Des études pourraient être lancées rapidement.

Expression des groupes d’opposition

Notre vie communale

Pour cette expression libre trimestrielle, plusieurs sujets cette fois-ci, contrairement à la fois précédente. Le nouveau bâtiment Orpi au bout de l’allée Victor Hugo nous semble mal implanté. Il est directe-ment au ras du trottoir et du coup, la création d’une cyclable devient problématique… Le permis de construire n’aurait pas dû être validé dans ces conditions par l’ancienne majorité communale dont sont issus les principaux acteurs de la majorité d’aujourd’hui : le bâtiment aurait du être implanté en recul de 3 m du trottoir.
L’entretien de certains espaces publics laisse toujours à désirer : le petit carré d’herbe autour de la salle de réunion Monné Decroix, chemin du Bois de Saget, n’a toujours pas été entretenu depuis notre première alerte il y a quelques mois. Si ce terrain est communal, qu’attend-t-on? Sinon, il faut alerter le propriétaire pour une intervention.
L’affichage communal sur panneau lumineux n’est pas bien vu ou perçu par nos concitoyens. Son implanta-tion devant la Mairie, au rond-point, ne facilite pas sa lecture car les automobilistes se concentrent sur la circulation des accès. Une implantation à côté d’un feu rouge semblerait plus appropriée. Profitons des travaux sur l’allée Victor Hugo pour étudier une réim-plantation. Un bon exemple : les panneaux lumineux de Castelmaurou.
L’opposition municipale fait son travail (demandes d’intervention, critiques, propositions, appui à la créa-tion d’une association des commerçants sur notre commune, soutien des commerces pendant ces périodes de confinement à répétition…). Lors de la création du nouveau Conseil communal des Parents d’élèves du collège, nous avons demandé à avoir un représentant. Ce conseil n’est pas une tribune poli-tique dans notre esprit et nous l’avons bien exprimé lors du conseil municipal mais Mme Moretto, adjointe à la vie scolaire, ne semble pas le comprendre et nous fait un procès d’intentions dans un courrier. N’hésitez pas à nous contacter : nous sommes à votre écoute.

Vos interlocuteurs de « Aimer Saint-Jean »
Patrick Durandet – Claude Boesch-Biay – Bernard Boulouys – Mariane Mikhailoff

Mail: aimersaintjean31@gmail.com

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